- 28 juin 2021

Melon charentais : le meilleur au monde !

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Le melon charentais multiplie les atouts. Riche en vitamines C, vitamines A et potassium, il est, en plus, mondialement reconnu pour avoir les meilleures valeurs gustatives !

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Charentais, Galia, Canari, Piel del Sapo ou Brodé américain, les types de melon ne manquent pas. Mais, en France, un seul compte : le Charentais. Qu’il soit produit dans le sud-est, le centre ouest, le sud-ouest, aux Antilles et même en Espagne ou au Maroc, il est notre chouchou, notre valeur sûre de l’été.

Mais savez-vous pour autant que son parcours n’est pas forcément un long fleuve tranquille. Car ce légume (eh oui le melon est un légume !) doit être dégusté une fois arrivé à maturité, soit avec le taux de sucre idéal. D’autant qu’un paramètre dans son processus de développement se révèle plus qu’aléatoire : la météo.

90 jours pour arriver à maturité

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Depuis la plantation de la semence jusqu’à la cueillette du melon, il faut compter en moyenne 90 jours. Mais cette durée est évidemment variable. Tout dépend de la période de plantation (qui s’étend de février en serres et début mars en champs jusqu’à juillet) et de la météo. C’est la raison pour laquelle les producteurs réalisent de nouvelles plantations chaque semaine. Ils allongent ainsi la durée de consommation du melon et évitent qu’ils ne soient tous produits en même temps.

Travaillant un produit périssable, les producteurs ont également besoin de récolter tous les jours, à la main, de manière traditionnelle. Car seul l’œil humain peut décider de la maturité ou pas du melon. Plantés un même jour, les melons ne vont effectivement pas grossir au même rythme.

4 jours du champ à l’assiette

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Et c’est encore « à l’ancienne » que le melon est trié, une fois arrivé en centre de conditionnement. Après avoir veillé à ne pas créer de choc de températures car le melon déteste cela, un premier tri est réalisé. On enlève ainsi les melons éclatés et abîmés. Ensuite, la machine distribue les autres en fonction de leurs calibres (petit, moyen ou gros). Puis un second tri est réalisé, toujours à la main, là encore selon le degré de maturité. En effet, les plus matures seront vendus sur les marchés locaux pour éviter trop de temps de transport. Les autres partiront un peu partout en France. En moyenne, à partir du moment où le melon est cueilli, il faut compter 4 jours avant qu’il n’arrive chez le consommateur.

Quel avenir pour le melon ?

Vous l’avez compris, le melon charentais est une variété dont le nom n’est pas uniquement lié à la région qu’il met en avant. Il possède trois IGP (Indications géographiques protégées) : le melon du Quercy, le melon du Haut-Poitou et le melon de Guadeloupe. Un 4e pourrait bientôt voir le jour : le melon de Cavaillon.

Comment le choisir ?

Pour vous aider, il existe quelques astuces à connaître. Simples mais efficaces ! 1- Ouvrez l’œil A pleine maturité, le pédoncule (qui se trouve au niveau de la queue du melon) se fissure. Cette craquelure en forme d’étoile plus ou moins marquée est le 1er signe vous indiquant que vous pouvez l’acheter. 2- Comparez son poids Pour comparer efficacement, encore faut-il le faire avec un melon de même grosseur dans chaque main. Choisissez alors le plus lourd des deux. 3- Touchez son écorce N’hésitez pas à toucher, avec précaution bien sûr, l’écorce du melon. Elle doit être ferme mais souple. Si elle s’enfonce sous vos doigts, c’est que le melon est trop mûr. Passez votre tour ! 4- Sentez son parfum Vous pouvez, pour finir, porter le melon à votre nez pour vérifier s’il exhale une bonne odeur sucrée. Mais attention, l’arôme qu’il dégage ne doit pas être votre seul critère. En France, il existe 100 à 200 variétés différentes de melon charentais. Certaines sont plus parfumées que d’autres. Vous pouvez très bien tomber sur une variété peu odorante mais dont les qualités gustatives sont largement comparables à d’autres, plus odorantes.

Crédits :

APEI-Actualités. C.B.